La RSE, Responsabilité Sociétale des Entreprises, est devenue un pilier crucial dans la gestion des entreprises. Son périmètre a été défini en 2010 avec la norme de l’Organisation internationale de normalisation, issue d’un consensus international, et nommée ISO 26000. Elle reflète une révolution culturelle où performance économique et impact sociétal convergent.
La RSE englobe trois concepts majeurs :

• Social : le bien-être des employés et des parties prenantes, au-delà de la simple conformité légale.
• Économique : la création de valeur économique, la génération d’emplois et le soutien aux fournisseurs locaux.
• Environnemental : la réduction de l’impact sur la planète et une gestion responsable des ressources

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Les parties prenantes sont nombreuses : pouvoirs publics, collaborateurs, ONG, fournisseurs, syndicats, clients... Tous ont un rôle important à jouer.
En résumé, la RSE désigne la contribution des entreprises aux enjeux du développement durable. Une entreprise qui pratique la RSE cherche à avoir un impact positif sur la société tout en restant économiquement viable.

Ceci étant dit, regardons ce qu’il en est en 2024.
Avec plus de 1 800 interviews, le baromètre RSE 2024, publié en octobre, révèle des évolutions significatives. Bien que deux tiers des salariés se disent plutôt épanouis dans leur travail et leur entreprise, ce baromètre met en évidence une baisse de l’importance accordée à l’égalité des chances et aux problématiques environnementales, pourtant centrales ces dernières années.


Pourtant, nombreuses sont les tendances de 2024 qui concernent l’environnement :


- La sobriété énergétique : consommer moins et réduire le gaspillage.

- L’essor de l’économie circulaire : réduction des déchets, revalorisation des produits en fin de vie et mise en place de circuits de production fermés.

- Une chaîne de valeur plus responsable : traçabilité et responsabilité éthique deviennent des éléments centraux.

- L’accélération des objectifs de neutralité carbone : réduction directe des émissions de gaz à effet de serre grâce à l’éco-conception, l’optimisation des chaînes logistiques et l’utilisation d’énergies renouvelables.

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En conclusion, la RSE en 2024 est marquée par un mouvement vers une responsabilité environnementale accrue. Ces tendances montrent qu’au-delà des enjeux réglementaires, une dynamique sociétale incite entreprises et organisations à adopter des pratiques plus responsables.